La moissonneuse vide dans un caisson peseur et chaque pesée est enregistrée ce qui permet de savoir quelle variété est la meilleure.
A la pause toutes les machines sont garées au fond du jardin, le champ de David entoure sa maison, et on va se taper une grosse pizza pour changer !
Un petit aperçu du garage où il retape une vieille Ford Mustang, il a déjà un vieux pickup à son actif. Un billard, un ptit frigo rempli de bière fraiche, des calendriers de femmes à poil, un vrai garage quoi !!!
Autre jour autre champ, cette fois-ci on battait du maïs pour Kerry, un voisin pour qui Lon fait de la prestation de service du semis à la récolte.
A Brownville on était à presque 40km de la ferme et même avec tous les camions on était short et on était régulièrement arrêté.
Dans la poussière des batteuses...
Et encore un camion, puis un autre, puis un autre...
Vers la fin de la saison le maïs ne pompant plus l'eau du sol et les pivots s'embourbaient. Je tirais avec une corde les sections qui étaient enterrées en veillant à ce que toutes les sections restent alignées.
C'était la fin d'une dure semaine on a enchaîné 2 semaines non-stop de 7h30 à 22-23h le soir, c'était raide, j'étais content qu'il se mette à neiger ! Sur la bascule on aperçoit un camion, c'est un de ceux qui viennent chercher du maïs dés la récolte (feed-lot ou bien usine d'éthanol). On peut avoir jusque 50 camions par jour, c'est Mike qui s'occupe de peser les camions et faire les échantillons.
De retour prés de la ferme, on a finit par du maïs bien mûr et bien versé par le vent qui s'était levé dans la nuit, couchant le maïs à mi hauteur. Les moissonneuses ont baissé de régime pour ramasser tous les épis.
J'ai crû que cette moisson ne finirait jamais ! 3500ha de maïs, même avec du gros matos, ça prend du temps à se récolter !
J'avais bien mérité un peu de vacances...
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